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Le Pok ta Pok, l’ancêtre du basketball

z&ro basketball
31 Oct, 2025

Le Pok ta Pok est un jeu de balle maya pratiqué il y a plus de 3 500 ans, considéré comme l’ancêtre du basketball. Les joueurs devaient faire passer une balle en caoutchouc à travers des anneaux de pierre placés à 5 mètres de hauteur, en utilisant uniquement leurs hanches, genoux, coudes et fesses. Ce sport rituel représentait la lutte cosmique entre le bien et le mal.

Péninsule du Yucatan, il y a 3 500 ans. Un jeu qui décide du sort du monde.

Pratiqué aujourd’hui par plus de 450 millions de sportifs à travers le monde, le basketball moderne trouve ses racines lointaines dans une civilisation disparue depuis longtemps. L’origine du basket remonte bien avant James Naismith et son gymnase de Springfield : elle plonge ses racines dans les jungles mésoaméricaines, chez les Mayas qui pratiquaient un jeu mystérieux appelé Pok ta Pok. Ce nom évoque le son caractéristique que faisait la balle en caoutchouc lorsqu’elle rebondissait sur le sol ou contre les murs du terrain sacré.

Mais attention, le Pok ta Pok n’était pas un simple sport comme nous l’entendons aujourd’hui. C’était un rituel religieux d’une importance capitale, représentant la lutte cosmique entre le bien et le mal, entre la vie et la mort, entre le jour et la nuit. Chaque partie pouvait, selon les croyances mayas, influencer l’équilibre de l’univers lui-même et potentiellement entraîner la fin du monde si les dieux n’étaient pas satisfaits du spectacle offert.

Un sport étroitement lié au mythe de la création

L’ancêtre du basketball existe depuis plus de 3 500 ans, ce qui en fait l’un des plus anciens sports collectifs de l’histoire humaine. Remarquablement, il est toujours pratiqué aujourd’hui par certaines tribus de la péninsule du Yucatan dans le sud-est du Mexique, même si les règles ont considérablement évolué et que le sport est devenu une attraction touristique fascinante pour les visiteurs du monde entier plutôt qu’un rituel sacré aux conséquences mortelles.

Dans la cosmologie maya, chaque élément du Pok ta Pok avait une signification profonde qui dépassait largement le cadre ludique. Le terrain lui-même représentait l’univers dans son intégralité, avec ses murs latéraux symbolisant les frontières entre le monde des vivants et celui des morts. La balle en caoutchouc, lourde et difficile à manier, incarnait le soleil dans sa course céleste quotidienne. Faire circuler cette balle sur le terrain revenait donc à assurer symboliquement la course du soleil dans le ciel, garantissant ainsi que la nuit serait suivie du jour et que le cycle de la vie se poursuivrait.

Les parties se déroulaient selon un calendrier astronomique précis, soigneusement calculé par les prêtres mayas qui maîtrisaient parfaitement les cycles célestes. Ces matchs n’étaient jamais organisés au hasard : ils coïncidaient avec des événements cosmiques importants comme les solstices, les équinoxes ou d’autres dates jugées propices pour communiquer avec les dieux. Le but ultime était de satisfaire les divinités par le spectacle offert et, dans les cas les plus extrêmes, par des sacrifices humains qui accompagnaient certaines parties particulièrement importantes.

La pratique de ce sport s’effectuait aussi à des fins divinatoires, ajoutant encore une couche de signification mystique au jeu. La trajectoire du ballon était constamment observée et interprétée par les prêtres présents, qui y voyaient des messages directs des dieux destinés au monde des vivants. Un rebond particulier, une trajectoire inattendue, un point marqué de manière spectaculaire : tout pouvait être lu comme un signe divin annonçant des événements futurs, que ce soit une bonne récolte, une guerre imminente ou la faveur des dieux.

Le Pok ta Pok, l'ancêtre du basketball Zéro Basketball

Les règles du Pok ta Pok : un jeu d’une difficulté extrême

Les règles de ce jeu ancestral étaient à la fois simples dans leur principe et d’une difficulté technique redoutable dans leur exécution. Plusieurs joueurs s’affrontaient sur un terrain en forme de I majuscule, bordé de murs inclinés où se trouvaient, de part et d’autre, deux énormes anneaux de pierre sculptés placés à environ cinq mètres de hauteur. Ces anneaux, bien plus petits que le cercle d’un panier de basket moderne, représentaient un défi considérable pour les joueurs. L’équipe qui atteignait 8 points en premier remportait la partie, mais compte tenu de la difficulté du jeu, certains matchs pouvaient durer des heures entières.

Le système de points était sophistiqué et récompensait différents niveaux de prouesse technique. Un point était marqué si l’équipe adverse manquait le ballon et le laissait tomber au sol, ce qui constituait la manière la plus courante de scorer. Mais le véritable exploit, celui qui valait 3 points d’un coup et pouvait potentiellement décider de l’issue du match instantanément, consistait à faire passer la balle en caoutchouc à travers l’un des anneaux de pierre muraux. Cette prouesse était si rare et si difficile que lorsqu’un joueur y parvenait, il était célébré comme un héros et, selon certaines sources, avait même le droit de réclamer les vêtements et les bijoux des spectateurs présents.

La contrainte la plus remarquable du Pok ta Pok concernait les parties du corps autorisées pour frapper la balle appelée “Kiku”. Contrairement au basketball moderne où les mains sont l’outil principal, les joueurs mayas ne pouvaient utiliser que leurs hanches, leurs genoux, leurs coudes et leurs fesses pour propulser la lourde balle en caoutchouc. Les mains et les pieds étaient strictement interdits, ce qui rendait le jeu extrêmement physique et techniquement complexe. Les joueurs portaient des protections en cuir autour de la taille et des genoux pour amortir les chocs répétés avec la balle, mais les blessures graves étaient fréquentes.

Les règles du Pok ta Pok - Zéro Basketball

Avec les siècles, les règles ont heureusement été ajustées pour éviter que toutes les parties ne se terminent dans le sang. À l’origine du Pok ta Pok, lors des cérémonies les plus importantes, les perdants étaient décapités en l’honneur des dieux après le match, leur sacrifice étant considéré comme nécessaire pour maintenir l’équilibre cosmique. Certains historiens suggèrent même que dans certains cas, c’était l’équipe gagnante qui était sacrifiée, l’honneur suprême étant de rejoindre les dieux après une victoire éclatante. Cette dimension mortelle du jeu explique l’intensité et le sérieux avec lesquels les Mayas pratiquaient ce sport rituel.

L’héritage qui traverse les millénaires

Des milliers d’années après la création du Pok ta Pok dans les jungles d’Amérique centrale, James Naismith a créé le basketball dans un gymnase de Springfield en décembre 1891. Bien qu’il n’existe aucune preuve formelle que Naismith connaissait en détail le jeu maya, les similitudes entre les deux sports sont frappantes et suggèrent au minimum une inspiration indirecte à travers les études ethnologiques de l’époque.

Les parallèles sont évidents : dans les deux sports, l’objectif est de faire passer une balle à travers un cercle placé en hauteur. Les deux jeux se pratiquent en équipe sur un terrain délimité. Les deux sports valorisent l’adresse et la stratégie plutôt que la simple force brute. Et dans les deux cas, marquer un panier représente l’accomplissement suprême qui fait basculer le match. La principale différence, outre l’absence de sacrifices humains dans le basketball moderne, réside dans l’utilisation des mains plutôt que des hanches pour manipuler le ballon.

Quand Naismith a fixé ses deux paniers à pêches sur les balcons du gymnase de Springfield à exactement 3,05 mètres de hauteur, il reproduisait sans le savoir le principe des anneaux de pierre mayas placés à 5 mètres de haut. Les anneaux en pierre sculptés ont été remplacés par des caisses en bois puis par des paniers métalliques, et les règles ont été considérablement améliorées pour rendre le basket plus accessible et praticable pour ses étudiants, mais l’essence du jeu restait la même : faire preuve d’adresse collective pour propulser une balle dans un but surélevé.

Aujourd’hui, le Pok ta Pok survit dans quelques villages du Yucatan comme témoignage vivant d’une civilisation disparue, tandis que son héritier moderne, le basketball, est devenu l’un des sports les plus populaires de la planète. Cette connexion fascinante entre un rituel maya ancestral et un sport inventé dans un gymnase américain rappelle que les grands jeux de l’humanité partagent souvent des racines communes qui transcendent les époques et les cultures. Le désir de lancer une balle vers un but, de travailler en équipe pour vaincre un adversaire, et de célébrer les exploits athlétiques semble être universel et intemporel.

Des protections mayas aux maillots Zéro : 3 500 ans d’évolution

Du Pok ta Pok pratiqué il y a 3 500 ans au basketball contemporain, le jeu n’a cessé d’évoluer tout en conservant son essence fondamentale. Les équipements aussi ont connu leur propre révolution, passant des protections en cuir des guerriers mayas aux maillots techniques modernes que nous connaissons aujourd’hui.

Chez Zéro, nous honorons cet héritage millénaire en créant des équipements qui respectent à la fois la tradition du jeu et les exigences contemporaines d’éthique et de durabilité. Des anneaux de pierre du Yucatan aux paniers de nos terrains modernes, le basketball continue de rassembler les peuples et de célébrer l’excellence athlétique.

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